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jeudi 15 décembre 2011

How to Make It in America




De toutes les séries que je regarde, en ce moment c'est ma préférée. La seconde saison est terminée depuis quelques semaines.

Lancée en février 2010 sur HBO (la chaîne d'Entourage, True Blood ou encore The Wire), elle suit les « aventures » de jeunes entre 20 et 30 ans qui tentent de « percer » à New York City !

Elle passait le dimanche soir et était disponible en streaming le lundi matin. C'est LA série qui m'aide à démarrer ma semaine.

Ben (designer) et Cam (portoricain débrouillard) lancent leur marque de fringues et recherchent les meilleurs deals pour devenir des stars et gagner pleins d'argent. René (le cousin de Cam, ex-taulard) veut se lancer dans la distribution d'une boisson énergisante de manière légale. Rachel (la seule fille du groupe) se cherche tout simplement à force d'expériences psychédéliques. Et Domingo (mon second chouchou après Cam) est promeneur de chien et accessoirement dealer de marijuana. Pour tous, des hauts et des bas, des tests de l'amitié, mais surtout une vie super cool de jeunes de 20-30 ans à NYC, sans forcément être riches. Des rencontres improbables, des dénouements faits de hasard et de coups de chance. La sensation que dans cette ville de mes rêves tout est possible !! Les acteurs sont bons, proches de leurs personnages et on les sent bien dedans. Et l'accent new yorkais de Cam ( faut que j'arrête avec les accents et les voix d'acteurs moi :-s )

Pour démarrer la semaine c'est très bien et à la fin de chaque épisode je me demande pour quelle date prendre mon billet aller simple pour la Grosse Pomme.
NYC Skyline !!!

La valeur ajoutée de cette série est aussi dans sa bande son de malade !! Dans chaque épisode la playlist est produite par Scott Vener ( un métier de rêve, pister la musique du moment ou pas et surtout l'adapter à une scène, une ambiance). La musique contribue à mettre dans l'ambiance. La bande son est éclectique, improbable et pleine de surprises, le plus souvent bonnes.

Je ne l'aurais pas découverte sans la série, elle date de cet été ! 

"A good old one" direct des années 70 ! 

Une série à voir si on ne la connaît pas, à revoir en temps de blues, ce que je compte faire à mes heures perdues en attendant la 3e saison !!

Aux dernières nouvelles la série est annulée, espérons qu'ils changent d'avis j'ai tellement envie de continuer à rêver avec eux et croire que in NYC: Sky is the Limit !!!!

dimanche 27 novembre 2011

Les Marches du pouvoir de et avec George Clooney


Dans le cadre de mon « cycle Ryan Gosling », je ne me trompais pas quand je disais que ce film mériterait un post à lui tout seul. Non seulement Ryan offre une énième performance fantastique, mais le film est génial.

Le film suit la rapide désillusion d'un jeune mais expérimenté directeur de campagne travaillant pour « LE » candidat à l'investiture démocrate. Un thème que j'aime beaucoup: la politique américaine et surtout l'ambiance d'une campagne. Peut être qu'un jour je saurai pourquoi il est si important de remporter les primaires de l'Ohio pour gagner une élection américaine! Oui, ça m'intéresse. La vision d'un monde extrêmement cynique où seul compte de gagner peu importe les moyens. Le tout emballé dans un papier de beaux discours, car je n'en démords pas, quoi de mieux que le discours politique américain pour faire rêver et croire qu'un mec avec le charisme pour 
le dire sera capable de diriger un monde meilleur. Mention spéciale à George Clooney, avec toutes ses histoires de « coeur », j'avais presque oublié que c'était un bon acteur. En plus d'être d'un charme fou. Très bien en leader charismatique, juste pas parfait. Il me semble que c'est la première fois que je vois un des films qu'il a réalisé et sa réputation de ce côté n'est pas volée du tout. De nombreux plans superbes et une direction soignée.



Donc encore Ryan Gosling, tellement lui et tellement énorme. Il confirme encore sa position en tant qu'un des meilleurs acteurs de sa génération. Son personnage effectue un virage intérieur à 180°, ça se sent dans son jeu et c'est un peu terrifiant. En 1h40, il devient un autre homme, et c'est top de voir qu'il en est capable. Dans ce monde qu'il croyait connaître, mais découvre encore plus dur, cynique et tordu qu'il ne le pensait; Steven (Gosling) assure sa propre survie. Même si ce en quoi il croit demeure, à un moment ça devient secondaire. 

                                

J'ai été dur avec la traduction en français du titre. « The Ides of March », un moment de clé dans le calendrier romain de l'Antiquité, fatal pour Jules César, est parfait comme titre. Morris (Clooney) et Steven (Gosling) vivent tous les deux un moment crucial. « Les Marches du Pouvoir » ne va pas si mal, elles sont, pour les deux, difficiles à gravir.
                  

                     


Bref un film, certes court (1h40 à peine) mais très fort.

Les Marches du Pouvoir - Bande Annonce 

mercredi 9 novembre 2011

Beloved de Toni Morrison


Petit retour sur ma lecture de l'été. Oui, il fait froid, il pleut même parfois, mais bon...

Cet été j'ai lu «Beloved» de Toni Morrison en version française. Tout en lisant j'étais constamment partagée entre l'envie de continuer à lire cette histoire superbe et la peur d'être traumatisée à vie par cette histoire certes fictive mais tirée de faits historiques.

Il s'agit donc d'une fiction basée sur l'histoire vraie d'une femme noire qui aux États Unis dans les années 1860 a préféré égorger sa petite fille de deux ans plutôt que d'accepter qu'elle soit reprise par le maître qu'elle avait fui. Le livre suit la femme après et décrit une femme hantée par son geste, qui tente d'avancer en élevant son autre fille. Le contexte, la fin de la période de l'esclavage, est dur et les descriptions très bien écrites font facilement revivre cette ambiance. Et ça glace le sang. J'ai réfléchi un peu et j'ai décidé de ne pas voir le film tiré du livre avec Oprah Winfrey, Dany Glover et Thandie Newton. Les images que j'ai imaginé en lisant le livre m'ont suffi.



Dans les mêmes temps j'ai lu des articles sur ce Manifeste que certains élus Républicains ont signé, dont une candidate à l'investiture républicaine, où il y a une affirmation sur la condition des familles noires américaines. 
  
Bachmann: «Les enfants noirs allaient mieux quand ils étaient esclaves» 

Dans une section il déclarait que dans les années 1860 un enfant noir américain avait plus de chances d'être élevé par ses deux parents, que de l'être à l'époque où les États Unis ont élu leur premier président noir. Le timing de lecture n'était pas programmé mais, du coup ça m'a encore plus choqué. Je ne sais pas quel est le pire, de se rendre compte que même après avoir élu leur premier président noir, les Américains ont encore beaucoup de chemin à faire ou que des élus, dont une favorite à l'investiture républicaine, cautionnent un tel mensonge historique. Car à ce point, je ne sais pas si c'est une erreur ou un mensonge, les deux sont très graves. Qu'ils ne sachent pas qu'en fait l'image de la belle famille esclave avec le père, la mère et les enfants n'était pas le modèle de l'époque. Ou alors qu'ils mentent à des milliers de gens qui ne savent pas et les considèrent comme des personnes fiables.


Comme quoi les États Unis ne cesseront jamais de m'étonner, c'est ce qui m'attire et me fait un peur aussi dans ce pays. Mais en ce moment à regarder How to make it in America chaque semaine, je penche pour le côté attirant et New York est revenu au top de mes destinations de rêves à atteindre vite !

jeudi 20 octobre 2011

Cycle Ryan Gosling


Je suis en plein dedans. Ryan Gosling ? Déjà lu ici: nommé aux Oscars en 2007 pour Half Nelson (2006), un super acteur dont le talent n'est pas assez reconnu selon moi . Enfin jusqu'à cette année, en France en tout cas; cette rentrée ciné est la sienne.

Il y a quelques semaines j'ai vu Crazy Stupid Love. Une comédie romantique de base, même si l'histoire du beau garçon qui rencontre la belle fille et ils tombent amoureux n'est pas l'intrigue principale. Mention spéciale à Steve Carrell, TROP drôle en mec de 40 ans qui a oublié de faire sa crise de la quarantaine ! C'est lui l'oncle dépressif de Little Miss Sunshine (2005) et le veuf trop mignon de Coup de Foudre à Rhodes Island(2008), il confirme complètement son potentiel. 

Dans ce film, Ryan (oui, je me permets :-p ) change de style et ça lui va très bien. Fini le prof d'Histoire drogué, le mec qui tombe « désamoureux »* ou encore le mielleux qui construit une maison pour sa belle (cf. Half Nelson, Blue Valentine(2010) et N'oublie jamais(2004) pour les gens qui ont une vie) Là, c'est un beau gosse, bien fait, bien habillé qui tombe amoureux pour la première fois de sa vie. C'est toujours lui, sa voix superbe, son sourire, son super jeu d'acteur, on y croit totalement. Un peu torturé mais pas trop, le gendre idéal. J'ai été agréablement surprise par ce film, en plus de me marrer pas mal.
(* en attendant une traduction satisfaisante de falling out of love)


Ryan Gosling et Carey Mulligan


Je viens de voir Drive. Très annoncé, si Ryan n'avait pas été au casting j'aurais beaucoup hésité. De plus, Los Angeles n'est pas ma ville préférée, j'ai un très mauvais a priori sur la cité des Anges. Le film est génial ! De bons acteurs, je ne connaissais pas Carey Mulligan, elle est très forte dans ce film où les dialogues importent peu; il y a beaucoup de plans canons et la B.O. est géniale. La musique met un peu dans une ambiance années 80, me faisant penser à Deux Flics à Miami ! Et bien sûr du très bon Ryan Gosling, qui après m'avoir fait pitié et pleurer, m'a fait bien flipper. Et ses muscles ! Ça lui va très bien ce style, même s'il est musclé dans Half Nelson, là il a l'air en bonne santé. Tout ça dans un bon thriller, qui stresse, fait hurler, voire rire, ça dépend des gens. Ma « culture » m'a fait penser à Fast and Furious. Rien à voir ! Deux styles complètement différents. Je sors du cinéma donc si on me demande maintenant, je veux que Ryan me conduise n'importe où, même s'il cause peu et qu'il ne sourit pas trop. Je n'aime pas trop noter les films mais Drive fait définitivement partie des films de l'année 2011. Il m'a donné envie de voir Taxi Driver (1976) auquel on a fait un peu référence autour. Puis il a même fait remonter Los Angeles dans mon estime; un tel film sur la conduite ne pourrait être fait à New York aujourd'hui, pour ça L.A. est le cadre idéal.

                                                                                                                 
 

Los Angeles - Mulholland Drive
Drive - Bande Annonce

Il me reste à voir Les Marches du pouvoir pour compléter mon cycle, mais je pense qu'il nécessitera un post à lui tout seul. Je note seulement ici la perte de sens dans la traduction française du titre The Ides of March, mais on en reparlera...

Je suis contente de voir que Ryan Gosling atteint ENFIN la notoriété qu'il mérite, du moins en France, on aurait pu le louper comme un certain Edward Norton...

PS: Je n'ai pas vu Blue Valentine jusqu'à la fin...Michelle Williams et Ryan Gosling sont géniaux, le film est très bien fait, la B.O. est cool et le film se passe à N.Y.C. mais, plus déprimant qu'un film sur des gens qui tombent amoureux, de beaux jeunes gens qui tombent « désamoureux »...

mardi 13 septembre 2011

The Romantics (2010)

I love it ! It didn't give me the chills though... But it's definitely on the list for my dream DVD shelf !

In another absolutely boring, sleepless night I browsed film trailers on YouTube; in the midst of romantic comedies I found “The Romantics”. I liked the music and the cast: a film with Josh Duhamel, Adam Brody and Katie Holmes could be a funny rom-com; but with Elijah Wood and Anna Paquin it could be interesting too...I read the synopsis: classic pre-wedding movie, cold-feet groom, psycho bride , love triangle, etc... This, combined with the reunion of messed up friends, it sounded more and more interesting, maybe not the film of the year, but it could suit me during insomnia.


After 1h40 the verdict (my verdict) is good. Definitely not the film of the year 2010, nor the film of my life but it got me out of my mind for a while :-). The acting and the dialogues made me want to read the book: Galt Niederhoffer adapted her book of the same name, herself. I now want to know more about this crazy group of friends! I could read it, listening to the light, but powerful soundtrack (Brutal Hearts by Bedouin Soundclash is the soundtrack of my life for this summer!). I am on the team that likes the end. Clearly frustrating, but totally in the mood of the film. And with that kind of film, the end is always frustrating; I always want an epilogue to see if they really end up happy ever after ! And those young people are very frustrated by their lives and have different reactions to that.

Then I tracked down this John Keats poem about inspiration, Ode to A Nightingale. The main theme of the movie, mixed with twisted friendships. The poem is the centre of the best scene of the film, involving the best song; I was surprised by Josh Duhamel's deep voice, couldn't have imagined it watching Las Vegas in French for years ! I also read a lot of bad reviews, I thought movie reviewing looks hard and can sometimes be very pretentious. Or maybe I am just an easy target.

Finally I found out the film was presented at the Sundance Festival in 2010. Maybe it's biased but it made me like it more. It made sense in a way, the long silences, the music, everything; even the end ! It became not only a simple romantic comedy, but the movie of 20 maybe 30 somethings struggling with life, love, emotions... all this with good dialogues and a great soundtrack. One of my dreams is to assist and maybe report on the Sundance Film Festival one day. Even if now you can say when you have a Sundance film, characteristics etc... I like them. The “Sundance” characteristics make me like them: emotions, good dialogues, good soundtrack and good acting.

So at the end sleepless nights aren't always useless and annoying. :-p

The Romantics - Trailer 

jeudi 28 juillet 2011

Nneka - "SOUL IS HEAVY" Official Video

Hooked on The Wire

Oui j'ai été prise au piège "à l'insu de mon plein gré" :-p J'en avais beaucoup entendu parler, j'hésitais donc beaucoup à m'y mettre. « La meilleure série de tous les temps », « Ce qui a été fait de mieux à la télé » etc... J'ai fini par craquer et après quelques épisodes , je ne regrette pas du tout.




En quelques mots: la guerre contre la drogue à Baltimore, Maryland, du point de vue des dealers et des flics. La clef de tout c'est l'écoute, the wiretap, pour infiltrer au mieux le monde d'un gang qui a la main sur une partie entière de la ville. Apparemment une série de flics de base du genre « New York 911 », en plus réaliste. Les décors sont simples et sombres, Baltimore n'a pas l'air d'être la ville la plus sexy de la côte est, mais c'est très bien, ça fait plus vrai. Puis il y a un truc: d'abord la palette de personnages . Les flics autant que les dealers. Des personnages ni tout à fait bons, ni tout à fait mauvais. Tous très intéressants à suivre. J'adore observer les mécanismes de ce monde: du drogué dégoûtant au juge qui fait plus de politique qu'autre chose en passant par des flics très motivés chacun avec son histoire. Des dealers très bien organisés et malins, des gamins dont c'est le travail, qui ne parle jamais d'école ou d'avenir mais connaissent parfaitement tous les rouages du business.

Les acteurs surtout sont très bons on sent que c'est la même chaîne qui a produit Les Sopranos. Les dialogues sont parfaits, type The West Wing/ A la Maison Blanche (toutes les séries que j'aime me font penser à celle ci !). Ils sont très réalistes, vulgaires sans exagérer. Je l'avoue tout de même, en version originale non sous titrée, le démarrage est un peu difficile. Je m'accroche pourtant et "unfuckingbelievable" est entré dans mon vocabulaire; j'ai même retenu quelques bonnes répliques.


« We don't have enough love in our hearts for two wars? » (On n'a pas assez d'amour dans le cœur pour deux guerre?). La série démarre en 2002, un des problèmes pour monter une enquête effective afin de mener une vraie guerre contre la drogue est que beaucoup de moyens ont été redirigés vers la lutte anti-terroriste. Les supérieurs manquent de moyens et de motivation pour se lancer sérieusement dans ce combat. Cette guerre sans fin que les autorités n'arrivent pas à gagner. A la  fin, ce sont les gamins des projects (HLM) qui sont perdants.

J'ai regardé la première saison en 2 jours. Le début de la deuxième saison me déçoit un peu. En quelques sorte la première saison se suffisait à elle même et la fin est très bien. On sent trop fort le « la première saison est super et a trop bien marché, faisons en une deuxième mais bon cette fois les Russes et la traite des Blanches »etc... Même s'il y a toujours la drogue et les écoutes téléphoniques. Bref je suis un peu déçu par la mise en place de l'histoire mais bon je m'accroche car on voit tout de même que le potentiel est toujours là. Puis rien n'est fini avec le gang de la première saison même s'ils sont au second plan, on les suit toujours.

Voilà, je suis en plein dedans et il y a cinq saisons ! :-D Je recommande donc vivement aux fans de Sopranos en tout genre.

lundi 16 mai 2011

Mr Nice et Fast 5

D'abord Mr Nice parce que de cette manière je ne parle pas seulement des films que j'ai aimés. J'ai été le voir par curiosité, le synopsis laissait imaginer une histoire dans le même genre que Blow (sorti en 2001 avec Johnny Depp et Penelope Cruz, sur l'équivalent américain de cet homme), l'accent british en plus. Mr Nice raconte l'histoire vraie d'Howard Marks qui dans les années 70 organisa un trafic international de cannabis en Grande Bretagne et vécut des années de cavale avec femme et enfants. Je me souviens avoir lu un reportage sur sa fille il y a quelques mois dans le magazine Glamour. Elle racontait comment petite elle voyait les cavales que sa famille avait vécu comme des vacances sans fin, pour un temps au moins. Le film n'est pas mauvais, il y a des moments très drôles et l'accent gallois est géniale. Mais peut être que je m'attendais à plus, plus qu'une simple narration. Ou alors plus au sujet de l'impact de cette vie sur sa famille. La fin m'a parue très longue. Mais bon ça prouve au moins que je ne suis pas si bon public !


Mr Nice - Bande Annonce 

Mais peut être que je suis bon public car j'ai été voir Fast and Furious 5 et j'ai A-DO-RE !!!! Oui, il faut être honnête il n'y a pas trop d'histoire ou bien c'est toujours la même. Mais les voitures, la vitesse, le plan foireux qui marche toujours, la voix presque caricaturale de Vin Diesel, Paul Walker bref, j'ai passé un super moment ! J'ai même hésité une bonne minute pour ne pas prendre un autre billet à 3,50 euros et le revoir juste après. Pour ma défense dans la saga des Fast and Furious je n'ai aimé que ceux où l'équipe Vin Diesel/Paul Walker était réunie (je n'ai me pas essayé de voir Tokyo Drift). De plus en y réfléchissant bien j'aime cette idée de conduite super rapide avec un contrôle totale de sa caisse. Certes dans ce genre de film les femmes sont le plus souvent des potiches ou des faire valoir, pas trop habillées, mais bon on ne peut pas tout avoir...

Fast 5 - Bande Annonce 

L'idée de réunir les héros de tous les films pour faire une équipe parfaite est bien orchestré et passe bien. "The Rock" s'insère bien également, même s'il fait plus robot qu'autre chose, Vin Diesel est moins musclé, mais il fait un peu humain (et puis j'ai déjà parlé de sa voix !!! sexiest alive !!! ajoutée à son accent de new-yorkais !). Et puis dans les deux derniers il y a l'ajout de Don Omar et Tego Calderon au casting et à la bande originale, du bon reggaeton! Dans ce dernier opus l'ajout de qualité au casting est Rio de Janeiro et surtout ses favelas. C'est assez énorme les scènes d'actions et les courses poursuites. Elles sont très bien filmées et cela m'a fait un peu pensé aux Yamakasi et à leurs sauts vertigineux.
J'ai quand même un bémol (il faut bien qu'il y en ait un): il n'y a pas assez de courses de voitures, malgré des scènes d'actions énormes on se sent quand même assez frustré à ce niveau. Mais ça ne m'empêche pas d'avoir hâte de voir Fast 6 ! :-p

Tout ça pour dire que Fast and Furious a quand même évolué depuis la simple parodie de Point Break de 2001; oui, en 20 ans ils ont transformé les planches de surf en voitures tunées !!



mercredi 6 avril 2011

"Empire State of Mind" - Jay Z feat Alicia Keys



"New York !
Concrete jungle where dreams are made of
There's nothing you can't do
In New York the streets will make you feel brand new
The lights will inspire you, New York !"

What else !

L'année 68

Le premier single du récent album de Yannick Noah est intitulé « Angela »; en l'honneur d'Angela Davis, une activiste féministe Afro-Américaine. Dans les années 60 et 70 elle était très impliquée dans le mouvement d'émancipation des Noirs et s'est aussi engagée pour l'émancipation des femmes. Aujourd'hui professeur d'études féminines et Afro-Américaines elle mène aussi un combat contre la guerre et la peine de mort. Le clip se concentre sur l'année 68, son engagement dans le Black Panthers Party et le contexte de cette année-là par rapport au mouvement pour l'émancipation des Afro-Américains en lien avec, 40 ans après, l'élection de Barack Obama.

 Yannick Noah - Angela

Cela m'amène à l'année 1968. J'ai toujours trouvé cette année intéressante.
Dans son documentaire « 68 », Patrick Rotman pointe le fait que cette année a en fait été assez triste et que cet énorme élan qui a semblé avoir pris la jeunesse désireuse de changer le monde, n'a en fait été qu'un instant. Le documentaire commence par la mort de Che Guevara en octobre 1967 et l'exposition de son corps mort. L'image mondiale de la résistance populaire à l'impérialisme a été abattu, la flamme s'est éteinte. Il se termine par les funérailles de Jan Palach, ce jeune garçon tchèque de 21 ans s'était immolé par le feu en janvier 69 en réaction à l'occupation de son pays par les chars soviétiques, il n'a pas été le seul et des monuments rappellent encore aujourd'hui leur acte désespéré. Deux images de l'échec du peuple prêt à se soulever face aux deux puissances de l'époque; les limites de l'emballement. Entre ces deux évènements des choses très dures se sont passées: des images choquantes du Vietnam aux tirs sur les étudiants manifestants à Mexico. En France, le fameux mois de mai se termine par le goudronnage du quartier et l'interdiction des syndicats étudiants.
L'année a été très dure aux Etats-Unis. Le pays vit une décennie très mouvementée pleine de conflits sociaux; de plus les tensions raciales se révèlent être à la base de violences qui mettent parfois certaines régions dans un état de quasi guerre civile. La jeunesse y est aussi en ébullition. Comme ailleurs dans le monde elle est révoltée contre ses aînés et en réaction à la société de consommation en train de s'installer elle se tourne vers des attitudes et des valeurs en totale contradiction avec celles de leurs parents: les drogues, la musique psychédélique, le pacifisme voire même l'ennemi suprême, le marxisme. Mais surtout ces jeunes se sentent capables de tout et dans l'Amérique de la fin des années 60 il s'agit des droits civiques des Afro-américains et de la guerre du Vietnam. La mise en place de la loi de conscription ne va pas arranger les choses. Les jeunes ne veulent pas aller au Vietnam car ils ne comprennent pas les raisons de cette guerre. En ce qui concerne les droits des Noirs américains, malgré les lois sur les droits civiques votées sous la présidence de L. B. Johnson au milieu des années 60 la situation est toujours difficile. Les Noirs ne voient pas les fruits de la législation et se sentent toujours comme des citoyens de seconde zone et les Blancs, surtout dans le Sud refusent d'accepter de tels lois après deux siècles de racisme institutionnalisé.
Dans ces deux contextes les morts de Martin Luther King et de Robert Kennedy ont quelque chose de tragique. Ils représentaient l'espoir; le révérend King de lutter pour un changement de la situation des Noirs par des actions non-violentes et Bobby Kennedy la ferme volonté d'un Blanc pour cette cause ajoutée à sa détermination de cesser l'implication américaine au Vietnam. Leurs morts soudaines et tragiques à deux mois d'intervalles ( le 5 avril et le 6 juin ) arrêtent de façon brutal cet élan. Ils étaient des « leaders », ils rassemblaient autour d'idées, ils inspiraient les jeunes de cette époque et leurs mort ont été des chocs. Dans le making of du film Bobby qu'il a réalisé en 2006 Emilio Estevez parle d'un tapis violemment retiré de sous les pieds de toute une génération.

La jeunesse est sous le choc et les formes d'action autant aux États-Unis qu'ailleurs vont se radicaliser et les années 70 seront des années violentes. On voit l'émergence de groupes terroristes intérieurs tels que les Brigades Rouges en Italie ou Action Directe en France; de plus en plus les organisations protestataires envisagent la lutte armée. Dans plusieurs pays on parle d'Années de Plomb, on est alors loin du Flower Power/Peace and Love.


jeudi 24 mars 2011

Wisin & Yandel - Estoy Enamorado



Ma chanson du moment !!!! Radio Latina Mood :-)

Fighter de David O. Russell

J'avais été très impatiente de le voir. Oui, mon attrait pour les films sur la boxe!

J'ai évité de lire les critiques, mais il ne m'a pas été possible de passer à côté de la victoire aux Oscars de Christian Bale et Melissa Leo pour les meilleurs seconds rôles. Déjà ça promettait. L'histoire est simple: un homme se surpasse et malgré les obstacles parvient à réaliser son rêve de devenir champion de sa catégorie, un film de boxe basique. De plus, c'est tiré d'une histoire vraie et ils préparent la suite...





Un des obstacles de Micky Ward au début du film est sa relation avec sa nombreuse et bruyante famille. Une famille menée d'une main de fer par sa mère, Alice. Superbe Melissa Leo en chef de meute et manager. Elle est énorme et si jamais elle en a besoin, elle est « épaulée » par ses 7 filles. Son entraîneur de frère, Dicky, drogué et qui rêve d'un come back à travers son frère, se révèle être malgré tout le meilleur pour le job. Christian Bale est méconnaissable et génial. On voit le vrai à la fin: il est totalement Dicky Eklund pendant 2 heures. Amy Adams est loin de son rôle de princesse naïve d' Il était une fois. Charlene qu'elle interprète est une sorte de déclencheur pour Micky mais elle n'est pas une douce et docile fille.

Dans cette simple histoire, tous les personnages ont une place spéciale. Chacun a son combat à mener, contre sa nature. Micky doit sortir de son complexe de ne pas être le fils préféré et accepter d'avoir besoin de son grand frère. Dicky doit accepter que son moment de gloire est passé, qu'il ne reviendra pas pour lui et que la meilleure chose qu'il sache bien faire c'est d'entraîner son frère. Alice doit accepter qu'elle ne peut pas vivre à travers ses enfants et les contrôler sans vraiment les voir. Charlene qui débarque dans cette famille
, doit accepter qu'elle n'est pas meilleure qu'eux et ne pas rentrer dans le travers d'Alice de vouloir tout contrôler.

Les acteurs sont géniaux, les Oscars gagnés sont plus que mérités. C'est drôle car Mark Wahlberg qui a le premier rôle, malgré une excellente prestation (et visiblement un entraînement qui a porté ses fruits) se fait quand même éclipsé par Christian Bale,comme dans le film. Dicky n'est pas supposé être au premier plan mais on ne voit que lui... Ils sont tous rentrés complètement dans leurs personnages ça se sent et ça se voit. C'est ce que j'aime. Oui, on croit que Christian Bale est accro au crack depuis 25 ans et Mark Wahlberg est très sexy en petit poids welter (super léger) musclé! Mais mention spéciale aux femmes du films. Elles ont du caractère et elles sont très marrantes. Toutes paraissent folles et elles sont à leur manière complètement détraquées, mais elles s'insèrent parfaitement dans le décor. Et surtout elles offrent la meilleure bagarre du film !

Les matchs de boxe sont très bien filmés. C'est ce que je préfère dans ces films. Les gestes sont clairs, il y a de l'action. Ok, souvent on sait qui va gagner, mais le jeu est toujours beau.

J'adore les films de boxe, ils m'arrivent de me faire des marathons « Rocky ». Je les regarde tous et toujours avec le même petit stress à la fin de chaque film, même si je les connais par cœur. Dans chacun, il a toujours un défi à relever et le match de boxe n'est qu'un prétexte pour entrer dans une nouvelle étape de la vie de Rocky Balboa.

Pour l'avoir pratiquée quelques mois, je sais que la boxe est un sport complet, littéralement. L'entraînement fait travailler tous les muscles, sans faire un corps de body buildeuse! Et puis c'est plus que mettre son adversaire K.O. ou se faire démonter la tête. Il faut faire attention à ne pas recevoir de coups mais en même temps réfléchir à en mettre aussi, tout ça pendant 3 minutes qui semblent longues....

Un bon film, un bon moment, de bons acteurs, si ce n'est pas encore fait allez le voir; moi, je vais encore regarder Rocky ou Girlfight :-p 


Fighter - Bande Annonce