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dimanche 27 novembre 2011

Les Marches du pouvoir de et avec George Clooney


Dans le cadre de mon « cycle Ryan Gosling », je ne me trompais pas quand je disais que ce film mériterait un post à lui tout seul. Non seulement Ryan offre une énième performance fantastique, mais le film est génial.

Le film suit la rapide désillusion d'un jeune mais expérimenté directeur de campagne travaillant pour « LE » candidat à l'investiture démocrate. Un thème que j'aime beaucoup: la politique américaine et surtout l'ambiance d'une campagne. Peut être qu'un jour je saurai pourquoi il est si important de remporter les primaires de l'Ohio pour gagner une élection américaine! Oui, ça m'intéresse. La vision d'un monde extrêmement cynique où seul compte de gagner peu importe les moyens. Le tout emballé dans un papier de beaux discours, car je n'en démords pas, quoi de mieux que le discours politique américain pour faire rêver et croire qu'un mec avec le charisme pour 
le dire sera capable de diriger un monde meilleur. Mention spéciale à George Clooney, avec toutes ses histoires de « coeur », j'avais presque oublié que c'était un bon acteur. En plus d'être d'un charme fou. Très bien en leader charismatique, juste pas parfait. Il me semble que c'est la première fois que je vois un des films qu'il a réalisé et sa réputation de ce côté n'est pas volée du tout. De nombreux plans superbes et une direction soignée.



Donc encore Ryan Gosling, tellement lui et tellement énorme. Il confirme encore sa position en tant qu'un des meilleurs acteurs de sa génération. Son personnage effectue un virage intérieur à 180°, ça se sent dans son jeu et c'est un peu terrifiant. En 1h40, il devient un autre homme, et c'est top de voir qu'il en est capable. Dans ce monde qu'il croyait connaître, mais découvre encore plus dur, cynique et tordu qu'il ne le pensait; Steven (Gosling) assure sa propre survie. Même si ce en quoi il croit demeure, à un moment ça devient secondaire. 

                                

J'ai été dur avec la traduction en français du titre. « The Ides of March », un moment de clé dans le calendrier romain de l'Antiquité, fatal pour Jules César, est parfait comme titre. Morris (Clooney) et Steven (Gosling) vivent tous les deux un moment crucial. « Les Marches du Pouvoir » ne va pas si mal, elles sont, pour les deux, difficiles à gravir.
                  

                     


Bref un film, certes court (1h40 à peine) mais très fort.

Les Marches du Pouvoir - Bande Annonce 

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