Une des meilleures séries de ces dernières années s’est
terminée il y a quelques jours. Parenthood est une perle de la grille de programme de NBC qui gagne à être connue par encore plus de monde. On pourrait disserter pendant longtemps sur le
fait que cette saison, comme les autres, était beaucoup trop courte; que les
Braverman avait encore beaucoup a nous montré sur les relations
parents-enfants. Mais revenons juste sur une très bonne série, bien écrite,
bien jouée et avec une bande-son non seulement parfaitement choisie mais allant
parfaitement avec le déroulement de la
vie de cette famille : touchante et simple.
Une famille qui nous aura fait autant rire que pleurer
Dès le début, la série s’est démarquée par son approche
« relationnelle ». Pas de mort soudaine au démarrage ou de secrets
honteux cachés pendant des générations. Le retour de Sarah (excellente Lauren
Graham), l'enfant prodigue dans la maison familiale, est vite propice
aux interactions dans cette famille américaine. Un patriarche solide, une mère
qui l’est tout autant mais est aussi attentionnée et une fratrie qui ne passe
jamais sur une occasion de se réunir dans les bons moments et d'être là pour les mauvais.
Qu’il s’agisse des relations entre les enfants (et leurs
époux respectifs) avec leurs parents ou les relations de ces mêmes enfants avec
leurs propres enfants, chaque challenge est une occasion de découvrir une
facette de la relation parents-enfants. Ados rebelles, enfant souffrant du
syndrome d’Asperger, enfant gâté, adoption, séparation, cancer… presque tous
les sujets y passent. Oui c’est mélodramatique et digne d’un soap mais ce n’est
jamais larmoyant. Chaque génération de cette famille a grandi sous nos yeux au
cours de ces 6 saisons.
Tout est bien qui finit bien
Après 103 épisodes, les Braverman ne nous déçoivent toujours
pas. Les « intrigues », on ne sait si on peut les qualifier ainsi,
sont nombreuses mais toujours réalistes et bien jouées. En effet, le casting est gold, des acteurs
comme Craig T. Nelson, Peter Krause ou Lauren Graham font des come-backs
flamboyants. Dax Shepard a pu démontrer l’étendue de son talent et les
« enfants », Mae Whitman en tête, sont plus que prometteurs.
Les Braverman vont nous manquer, une série aussi touchante
que simple manquera à mon agenda hebdomadaire. Les bonnes séries à regarder ne manquent pas. En
2015, j’ai démarré 2 séries « musicales », qui n’ont heureusement
rien à voir avec Glee. A bientôt pour une revue de Nashville et Empire !