Après quelques semaines et alors que beaucoup de séries vont faire une longue pause, voici mon petit bilan de la rentrée série :
Le début de la fin pour Sons of Anarchy
Pour la dernière fois la nouvelle année série commence pour moi avec Sons of Anarchy. La saison s’annonce beaucoup plus violente que les autres, si c'est encore possible de faire pire que la fin de la saison 6 ! Marquée par la fatalité, la série suit les tribulations extérieures et intérieures de Jax Teller et sa « famille » de motards. On ne peut s’attendre qu’à une fin tragique et très sanglante. Ma curiosité de voir la fin de cette histoire surpassera ma sensibilité face aux scènes de violences gratuites.
Après les premiers épisodes on ne peut s’empêcher de se dire que Kurt Sutter en fait trop. Trop dramatique, trop tordu, trop sanglant. L’histoire arrive à la limite du supportable. Je regarderai quand même jusqu’au bout mais je sens que cette fin ne sera pas facile à avaler…
Des retours avec des hauts et des bas
- Downton Abbey
Je ne me lasse pas de suivre le
quotidien de la famille Crawley et des domestiques du manoir de Downton. Les
personnages évoluent avec leur temps, plus ou moins dans la douleur et c'est plus qu'intéressant. La série
britannique ne déçoit pas et la saison promet d’être riche en drames et
rebondissements pour chacun des personnages de ce cast aussi talentueux que
nombreux.
- The Good Wife
Aucune déception également du côté de Chicago et ses
intrigues et drames à la fois judiciaires, criminels, politiques, romantiques
en tout genre. Chaque personnage poursuit une évolution bien orchestrée et qui
plait à se suivre. A noter l’arrivée de Taye Diggs, on se demande quelle place il
va tenter de se frayer au sein du désormais cabinet Florrick, Argos &
Lockhart ?
- Revenge
Serait-ce la saison de trop pour Amanda Clarke et
compagnie ? A la fin de la saison précédente, elle avait atteint son but de vengeance tout en réhabilitant le nom de son père, que montrer de plus ? C’aurait
pu être une fin parfaite, le retournement (de trop ?) sur l’assassinat de
Conrad Grayson par David Clarke lui-même est venu chambouler tout ça. Pas juste que je
préfère voir un méchant payé de son vivant que de sa vie, ici, on ne voit aucune issue ou
évolution pour les personnages. Je suivrai sans doute plus par habitude ce
soap qui selon moi est allé trop loin...
- Parenthood
Une famille que je serai très triste d’arrêter de suivre
après cette saison. Les personnages, les différentes trames et les dialogues
sont toujours d’une qualité supérieure. On sent que sur la même chaîne sont
passées des perles du genre comme Urgences ou Friday Night Lights. Peut-être
arrive-t-on à la fin d’un cycle mais on ne doute pas que les Braverman auraient pu avoir encore beaucoup à raconter. Cette dernière saison démarre sans
temps mort avec cette capacité de la série de nous faire passer du rire aux larmes sans douleur.
- Grey’s Anatomy
Un peu un casse-tête cette série… On se plaît toujours à
regarder les chirurgiens sexys de Seattle MAIS !!! Les retournements à
répétitions et même le départ de Christina ne semblent pas démontrer une
évolution signifiante des personnages. Meredith en tête stagne dans son éternel
rôle de « drama queen » de compétition (Derek, sa carrière, sa
famille…). Elle ne semble pas avoir beaucoup évolué depuis la saison 1, l'arrivée d'une AUTRE sœur la chamboulera peut-être… Donc oui il y
a du changement mais bon, on verra ce que cette saison a à proposer… A noter en positif, l'arrivée d'Amalia Shepperd (naufragée de Private Practice) qui semble bien trouver sa place.
- Scandal
Bon retour pour Olivia Pope & Associates. Après la fin de la saison précédente qui aurait pu en être une pour la série, de bons dés semblent être jetés pour
cette nouvelle année. Chaque personnage reprend sa place mais pas tout à fait
la même et chacun a surtout beaucoup à développer dans les prochains mois. On
aime surtout voir Olivia revenir à ses premiers amours (même si on sait qu’elle
n’en a qu’un, enfin 2 et personnellement je suis pour Jake !) et ce pourquoi on l’aime au départ : son boulot de FIXEUSE !
- Blue Bloods
Les Reagan sont de retour pour une saison supplémentaire sans grands changements et on s'en accommode. La série ne révolutionne pas les genres de la série familiale ou de la série policière mais les acteurs la porte bien. On les suit toujours avec plaisir. Entre des enquêtes inextricables, qui finissent toujours bien, les déjeuners du dimanche plein d'enseignements et le beau Jamie en uniforme, on n'en demande pas trop à ce divertissement. Pas grand chose à en dire en dire même pas du mal.
Des nouveautés à ne pas louper
- How To Get Away With Murder
Shonda Rhimes (créatrice de Grey’s Anatomy et Scandal entre
autres) n’est que productrice exécutive
de cette série qui complète la grille du jeudi soir de la chaîne ABC, on ne
peut s’empêcher d’y voir sa marque. Viola Davis en tête d’une équipe d’acteurs
peu ou pas connus (Paris de Gilmore Girls ne passe pas inaperçue) semble bien
mener sa barque en ce début de saison. Il faut s’accrocher pour suivre une
intrigue pleines de détours mais c’est sans mal de tête qu'on le fait, à suivre…
- Madam Secretary
Conquise par les 2 premiers épisodes, c’est sans doute mon
coup de cœur de l’année ! La vie politique de Washington est dépeinte de manière assez réaliste pour
être pris dedans mais aussi de manière assez naïve pour redonner espoir dans le service public. Elizabeth McCord, convaincante Tea Leoni est Madam Secreatry, (l'équivalent en quelque sorte de notre Ministre des Affaires Etrangères); elle intègre de manière soudaine (voire suspecte) un poste clé de l’administration américaine ainsi que de la diplomatie mondiale. Oui, il s’agit d’une femme honnête qui voulait tout sauf ce poste plein de pouvoir et de responsabilités. Elle est passionnée et s’intéresse davantage à sa mission de service qu'à celle d’apparat.
Il faut parfois des séries un peu idéalistes, la représentation du surnaturel n’est pas uniquement réservée à The Walking Dead ou True Blood ! Dans la lignée D’A la Maison Blanche, Tea Leoni (qui s'ajoute à une shortlist de retours réussis à la télé, Kevin Spacey ou Sigourney Weaver par exemple) interprète une dirigeante dont rêve l’Amérique voire le monde ! J’adhère complètement et j'assume !
A une prochaine pour un debrief des sitcoms, certaines nouveautés ne s'en sortent pas trop mal selon moi, la loi de la jungle impitoyable de la télé a déjà eu raison de certaines.
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