Dans le cadre de mon « cycle Ryan Gosling », je ne me trompais pas quand je disais que ce film mériterait un post à lui tout seul. Non seulement Ryan offre une énième performance fantastique, mais le film est génial.
Le
film suit la rapide désillusion d'un jeune mais expérimenté
directeur de campagne travaillant pour « LE » candidat à
l'investiture démocrate. Un thème que j'aime beaucoup: la politique
américaine et surtout l'ambiance d'une campagne. Peut être qu'un
jour je saurai pourquoi il est si important de remporter les
primaires de l'Ohio pour gagner une élection américaine! Oui, ça
m'intéresse. La vision d'un monde extrêmement cynique où seul
compte de gagner peu importe les moyens. Le tout emballé dans un
papier de beaux discours, car je n'en démords pas, quoi de mieux que
le discours politique américain pour faire rêver et croire qu'un
mec avec le charisme pour
le dire sera capable de diriger un monde
meilleur. Mention spéciale à George Clooney, avec toutes ses
histoires de « coeur », j'avais presque oublié que
c'était un bon acteur. En plus d'être d'un charme fou. Très bien
en leader charismatique, juste pas parfait. Il me semble que c'est la
première fois que je vois un des films qu'il a réalisé et sa
réputation de ce côté n'est pas volée du tout. De nombreux plans superbes et une direction soignée.
Donc
encore Ryan Gosling, tellement lui et tellement énorme. Il confirme encore sa position en tant qu'un des meilleurs acteurs de sa
génération. Son personnage effectue un virage intérieur à 180°,
ça se sent dans son jeu et c'est un peu terrifiant. En 1h40, il
devient un autre homme, et c'est top de voir qu'il en est capable.
Dans ce monde qu'il croyait connaître, mais découvre encore plus
dur, cynique et tordu qu'il ne le pensait; Steven (Gosling) assure sa
propre survie. Même si ce en quoi il croit demeure, à un moment ça
devient secondaire.
J'ai
été dur avec la traduction en français du titre. « The Ides
of March », un moment de clé dans le calendrier romain de
l'Antiquité, fatal pour Jules César, est parfait comme titre.
Morris (Clooney) et Steven (Gosling) vivent tous les deux un moment
crucial. « Les Marches du Pouvoir » ne va pas si mal,
elles sont, pour les deux, difficiles à gravir.
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